Cette newsletter évolue et s'enrichit !
Boooooonjour les applaudicœurs,
Olala long time no read hein ? J’parle franglais et tout now, c’est une nouvelle ère.
Ça fait environ un an que j’avais pas écrit de newsletter, mais ça y est je me sens prêt à revenir dans ta boîte mail (avec ton consentement bien sûr). Et ce avec un NOUVEAU CONCEPT. Bon en vrai il ressemble un peu à celui de Mâle à l’Aise, la newsletter dans laquelle j’explorais le sentiment de gêne pour en faire un outil de déconstruction. Maaaaaiiiis y’a des différences et j’aimerais t’expliquer en quoi cette nouvelle formule va aussi être TROP COOL.
Promis je me calme avec les majuscules.
OU PAS.
Y’a trois choses qui restent comme fil rouge dans cette nouvelle newsletter.
Déjà, bonne nouvelle : si t’aimais le sujet de la gêne, de la mise à nue et de la masculinité, tu vas être ravi·e comme Shankar. Même avec un nouveau thème, je garde mes petites obsessions et je parlerai souvent de ces sujets.
J’ai d’ailleurs écrit TOUT UN LIVRE (j’avais prévenu pour les majuscules) qui devait être publié sur le malaise masculin post-#MeToo et qui ne sortira jamais parce que la maison d’éditions a fait faillite. Du coup, dans cette news parfois je partagerai des chapitres que j’avais écrits. Histoire qu’ils ne soient pas perdus à tout jamais.
Et un an de ma vie avec.
Non je pleure pas.
Quelques exemples de ce que vous pourrez lire : pourquoi les hommes sont gênés de faire des bruits pendant le se><e, les raisons pour lesquelles j’ai du mal avec les gars “gentils alliés” du féminisme, ou encore les enseignements brûlants de mon burn(es)-out. Mmm du malaise comme s’il en pleuvait.
Le deuxième truc que je garde, c’est la méthodo : je continue de me prendre (😏) comme objet d’étude, en creusant jusqu’à ce que ça vous parle également. C’est ce qu’on appelle une pensée inductive. Wooooh ça y est je commence déjà à vous abreuvoir de connaissances.
Avec l’induction, contrairement à la déduction que l’on connaît davantage, on part du particulier, de l’expérience personnelle, pour monter en généralité. Je vais donc enquêter sur mon “je” jusqu’à ce que ça parle à notre “nous”.
En vrai je trouve ça super touchant, cette forme d’universalité qui fait qu’en allant chercher dans le très intime de mon vécu, je me retrouve à résonner avec le vôtre.
Et enfin, dernière chose qui bouge pas : le ton. Je vais toujours faire des blagues. Parfois nulles, parfois incompréhensibles, mais très souvent HILARANTES ptn. Parce qu’on parle trop de santé mentale et de vunérabilité en tirant la tronche, alors qu’on peut tout aussi bien le faire en souriant.
En gros : on va aller en profondeur, mais avec légèreté.
Au bout de 2 ans à creuser le sujet unique de la gêne, je me suis senti trop limité. J’ai d’autres émotions qui me posent question et que j’ai envie d’explorer devant vous. J’suis une sorte d’exhib émotionnel en fait. Hop, #cancel le Floflo.
CE QUI CHANGE donc, c’est le sujet ET une partie de ma posture. J’m’explique.
Pour le sujet, j’ai choisi l’introspection — ou plutôt devrais-je dire : l’introspection s’est imposée à moi. Déjà parce que, depuis jeune, c’est une grande partie de mon quotidien : j’essaie de me comprendre pour être sain et fonctionnel. Et encore plus depuis que j’ai ouvert mon cabinet en tant que thérapeute. C’est un devoir professionnel que d’être au clair sur mes croyances, mes angles morts, mes biais et mes blocages. Alors, quitte à ce que je me prenne autant la tête, autant que ça vous aide au passage !
L’autre raison de ce choix de sujet, c’est que l’introspection me semble être une activité voire un compétence clé à développer. La manière dont on comprend ses fonctionnements et ressentis conditionne la manière dont on perçoit les autres et le monde. Le meilleur moyen d’évoluer et de s’épanouir donc, c’est de travailler dessus, en s’introspectant. Sauf que ça peut faire peur et tout le monde n’est pas outillé pour ça.
C’est là qu’intervient le léger changement de posture. Pas parce que je viens de me lever (le resto où j’écris passe en service du midi et je me suis fait virer de ma place), mais parce que je vais aussi proposer quelques connaissances et outils issus de mon métier dans l’accompagnement psy.
Y’aura donc à la fin des news des petites questions qui grattent, des réflexions et des recos lectures / de pop culture qui me semblent cools pour vous aider à continuer l’introspection. Hyper généreux le man en fait.
Mmmmmm bah voilà, vous savez tout ! On se retrouve dans deux semaines pour le prochain numéro où je vous parlerai amour et voyage temporel. Parce que le mois dernier, je suis revenu 18 ans en arrière, mais dans le présent. Quoi ? Allez ça commence bien ton histoire, on comprend rien.
À dans deux semaines !
Je vous applaudis avec le cœur,
Flo